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À travers ses expériences d'enseignante de français à la Haute École Pédagogique de Berne (PHBern), l'auteure constate que de nombreux étudiants, futurs enseignants du primaire, présentent des résistances à l'encontre de cette langue qu'ils vont pourtant devoir enseigner. S'inscrivant dans le champ de la didactique des langues et des cultures et adoptant une approche socio-anthropologique, la chercheuse s'intéresse aux raisons de ce rapport au français des étudiants en formation initiale. Grâce à l'analyse qualitative de leurs récits d'expériences, elle parvient à identifier un éventail de…mehr

Produktbeschreibung
À travers ses expériences d'enseignante de français à la Haute École Pédagogique de Berne (PHBern), l'auteure constate que de nombreux étudiants, futurs enseignants du primaire, présentent des résistances à l'encontre de cette langue qu'ils vont pourtant devoir enseigner. S'inscrivant dans le champ de la didactique des langues et des cultures et adoptant une approche socio-anthropologique, la chercheuse s'intéresse aux raisons de ce rapport au français des étudiants en formation initiale. Grâce à l'analyse qualitative de leurs récits d'expériences, elle parvient à identifier un éventail de représentations du français et à en repérer les lieux-pivots. En outre, son analyse des stratégies individuelles et collectives élaborées par ces futurs enseignants pour tenter de gérer les tensions liées au caractère contraint de l'enseignement/apprentissage de la langue donne finalement à voir les " interstices institutionnels " qui permettent aux divers acteurs de l'institution de s'accommoder ou de contourner la situation. Les résultats de sa recherche l'incitent à souligner la nécessité de penser, voire de repenser, les articulations institutionnelles et à proposer des pistes didactiques.