Dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique de la nation telle que définie par le Président de la République du Cameroun, en application de l'article 5(2) de la loi n° 96/06 du 18 janvier 1996 portant constitution, les différents départements ministériels solidairement regroupés autour de l'action gouvernementale, reçoivent en fonction de leurs domaines de compétences respectifs, des directives. Au Cameroun et ce depuis 2004, les directives dont il est question ici sont contenues dans ce que l'on appelle « les feuilles de routes ministérielles ». La feuille de route a ainsi pour but d'amener le gouvernement à rénover ses méthodes de travail par le biais de la définition d'objectifs précis, mesurables, dont l'atteinte fait l'objet d'une évaluation périodique. Elle vise également l'accroissement des performances, de l'efficience et de l'efficacité dans l'administration publique. Le principal problème ici est celui de l'appropriation de l'outil « feuille de route » par l'administration publique Camerounaise. L'intérêt de cet ouvrage réside dans le fait qu'il permet aux différents acteurs appelés à impulser l'action de l'Etat de s'en approprier la démarche.