Cet essai considère l'oeuvre poétique d'Andrea Zanzotto depuis Dietro il paesaggio (1951) jusqu'à Meteo (1996). Le mode d'expression si caractéristique du poète - privilégiant tantôt le travail sur le signifiant, la sonorité, l'écho et la déconstruction syntaxique, tantôt, par alternance, des compositions classiques comme le sonnet (notamment), multipliant d'autre part les réminiscences et références littéraires, scientifiques et mondaines -, repose sur une poétique qui se veut avant tout la mise en acte d'un processus de " verbalisation du monde ".
Quels sont les points focaux qui vont organiser ce regard particulier sur le paysage et le contexte socio-historique ? Quelles perspectives, quelle " structure d'horizon " vont orienter ce discours lyrique qui doit traduire tout un rapport au monde ? Comment ce chiasme sujet-monde prend-il corps dans des images et des rythmes qui rendent compte de la sensibilité du poète à la fois au langage poétique et au réel ? Autant de questions que ce travail cherche à élucider dans une étude croisée des textes poétiques et des textes critiques.
Quels sont les points focaux qui vont organiser ce regard particulier sur le paysage et le contexte socio-historique ? Quelles perspectives, quelle " structure d'horizon " vont orienter ce discours lyrique qui doit traduire tout un rapport au monde ? Comment ce chiasme sujet-monde prend-il corps dans des images et des rythmes qui rendent compte de la sensibilité du poète à la fois au langage poétique et au réel ? Autant de questions que ce travail cherche à élucider dans une étude croisée des textes poétiques et des textes critiques.