À travers leur prise de parole, les écrivaines africaines en général et les romancières en particulier visent à exprimer / traduire les réalités de la femme noire subsaharienne poscoloniale afin de défendre ses droits fondamentaux face à la culture phallocratique dans le discours féminin. La présente réflexion interroge cette écriture militante qui proclame la fin (l'élimination) des valeurs traditionnelles sexistes influencées par l'idéologie masculiniste / patriarcale chez quelques romancières africaines. Elle s'inspire des méthodes d'analyse comme la psychocritique et la sociocritique pour, non seulement, dévoiler les traumatismes des sujets féminins, mais aussi livrer l'idée de leur affranchissement et de la promotion de leur liberté dans la société contemporaine africaine. Ce discours critique permet de percevoir la femme noire poscoloniale dans une dynamique de (re)conquête de ses droits fondamentaux. De la sorte, le roman féminin africain s'achemine vers la fictionnalisation d'un féminisme négro-africain.