Dans la plupart des pays en voie de développement, l'un des défis majeurs à révéler par les pouvoirs publics demeure la couverture des besoins des populations en services sociaux de base (Eau potable, Electricité, Infrastructure d'assainissement, etc.). A Bamako, les problématiques liées à ces services se posent avec beaucoup plus d'acuité eu égard au taux de croissance démographique et spatiale très important que la ville connaît (3,5%). Malheureusement, cet étalement n'a pas pu être accompagné par une croissance des infrastructures adéquates à cause de la faiblesse des ressources de l'Etat. Les efforts fournis par les différents régimes ont permis d'atteindre en 2017 un taux d'accès à l'eau potable de 68% dont 74.3% en milieu urbain et 65.3% en milieu rural. L'absence d'un système unique de collecte et d'évacuation des eaux usées, à travers la ville de Bamako, a favorisé, depuis quelques années, l'émergence des réseaux de mini égouts qui, malgré les difficultés rencontrées, paraissent comme un moindre mal pour faire face à une gestion sauvage des eaux usées.