Cette recherche examine les facteurs de la migration rurale-urbaine et aussi les stratégies d'ajustement à l'installation dans les sociétés urbaines. Il s'avère que la cause sous-jacente de la migration est principalement déterminée par des facteurs économiques et sociaux, à savoir le chômage, la pauvreté, les conflits politiques et ethniques, la religion, etc. Dans le processus de migration, les facteurs d'incitation sont plus actifs que les facteurs d'attraction, car la pauvreté et le chômage poussent toujours les villageois pauvres à changer de résidence pour s'installer dans les villes. Après la migration, la majorité des migrants ont relativement amélioré leurs moyens de subsistance en ville. Bien que les migrants pauvres aient contribué de manière significative à la croissance économique et aient bénéficié de salaires plus élevés dans les zones à plus forte productivité, ils restent socialement et économiquement exclus des avantages plus larges de la croissance économique tels que l'accès à la nourriture et à l'éducation, au logement, aux installations sanitaires et à la liberté. Les résultats de l'étude soulignent la nécessité de cibler les groupes de migrants et les pauvres des zones urbaines dans la mise à disposition de travail et de services d'aide sociale.