CONTEXTE ET OBJECTIFS : Une étude CABIPIC a estimé à 89% le nombre de médecins en milieu urbain qui réalisent des gestes invasifs en cabinets de médecine générale. METHODE : Création du site Internet avec un triple objectif : informer les professionnels de santé sur la conduite à tenir devant un AES, proposer un algorithme d'évaluation du risque d'exposition à une potentielle virose chronique, développer une surveillance épidémiologique des AES en extra-hospitalier. Cet algorithme est issu d'une collaboration entre le GERES (Groupe d'Etude sur le Risque d'Exposition des Soignants), le département de médecine générale de l'Université Paris Diderot et le service d'accueil des urgences du CHU Bichat-Claude Bernard. RESULTATS : L'étude pilote a été réalisé en juillet 2015, parmi les 932 visiteurs du site, 146 professionnels ont répondu au questionnaire. Parmi les répondants, 64% travaillaient en milieu hospitalier, 64% avaient déjà été exposés à un AES et parmi eux 53% avaient eu des difficultés à obtenir une information sur la conduite à tenir.CONCLUSION : Le projet AESclic a eu un très haut taux d'acceptation et satisfaction