Qu'est-ce qui est le plus dommageable pour notre environnement : être pauvre ou être riche ? Les personnes qui vivent dans les pires zones de nos villes sont-elles mieux ou moins bien loties que celles qui vivent dans les zones rurales ? À l'échelle mondiale, combien de citadins sont en fait des habitants de bidonvilles ? Peuvent-ils contribuer à protéger l'environnement ? Est-il possible d'améliorer leur vie ? Le terme "fouiller" désigne le fait de fouiller dans les ordures à la recherche de déchets spécifiques en vue de leur réutilisation. La fouille est un phénomène mondial et ancien et leur contact quotidien et intime avec nos déchets les rend indésirables, réprimés et poursuivis ; la plupart vivent dans des bidonvilles. Cependant, plusieurs chercheurs ont montré que la récupération est essentielle pour le recyclage des matériaux dans la plupart des pays en développement, permettant d'économiser de l'énergie, des matières premières et une multitude d'impacts environnementaux. Ce travail analyse les phénomènes de la pauvreté urbaine, des bidonvilles, de la subsistance dans les bidonvilles et de la durabilité. Le chercheur s'est rendu à Lima, au Pérou, pour apprendre la vie des charognards et rencontrer ceux qui tentent de l'améliorer... et ceux qui ne le font pas. Au final, une seule question : quelles sont les conditions sociales clés qui permettent l'amélioration durable des moyens de subsistance dans les bidonvilles ? Quelques réponses à l'intérieur...