Le livre fait une comparaison au Burkina entre la gestion traditionnelle des terroirs et la gestion moderne des terroirs c'est-à-dire la gestion aménagée. Sur les sites de la gestion traditionnelle vivent les populations autochtones composées majoritairement des " mossé " dans le Ganzourgou et des " gourmantché " à la Kompienga. Tandis que sur ceux de la gestion aménagée vivent des populations migrantes à la recherche des terres fertiles, notamment à l'amélioration de leurs conditions de vie. Dans le mode de gestion des terroirs traditionnels, la chefferie traditionnelle est respectée. Par contre, dans le mode de gestion aménagé des terroirs, la population s'est organisée par groupement qui est leur socle de solidarité. Cette organisation leur permet de gérer au mieux les infrastructures sociales (écoles, forages, dispensaires, etc.) réalisées par le gouvernement Burkinabé. Est-ce que c'est réellement le cas ? En tout état de cause, chaque mode de gestion a ses avantages et inconvénients.