Au terme de notre analyse, il ressort que les mesures de riposte sanitaire avec toutes ses formes ont causé des conséquences et d'ailleurs continuent à impacter les activités d'élevage. L'accessibilité à la viande passe par l'optimisation et la stabilité des prix du bétail. Pour l'atteindre, il faudrait concevoir des projets de concertation puis adopter des stratégies tenant compte de tous les éléments qui entrent ou influencent la formation du prix :A savoir le temps (la saisonnalité), l'espace (le transport), les prescripteurs (les vétérinaires et les nutritionnistes respectivement pour les producteurs et les consommateurs), les intermédiaires (les courtiers et les convoyeurs), la préférence pour les producteurs (quelle race d'animal élèvent-ils), la préférence pour les consommateurs (viande de taureau ou de veau), l'environnement culturel et socioéconomique, les spécialistes ruraux, etc.Enfin sur le plan macroéconomique le Tchad a un Indicateur du Développement Humain très faible.Cette contradiction des indicateurs nous interpelle et nous amène à se poser la question suivante : l'élevage n'est-il pas un outil efficace pour contribuer à la réduction de la pauvreté ?