Le microcrédit est considéré actuellement par bon nombre de chercheurs comme un instrument de réduction de la pauvreté en faveur des populations démunies exclues du système classique, et pourtant dotées des capacités productives et créatives capables de mobiliser l'épargne, d'octroyer les crédits et de procurer les services de paiement dans un environnement émaillés des risques encourus par les institutions financières, mais aussi par les demandeurs ou débiteurs qui sont des agents économiques. En RDC, les IMF sont devenues des véritables institutions qui, du fait de leurs activités de prêt financier, encourent des risques qui doivent être gérés et planifiés en vue de développer et d'accroitre leurs capacité financière en se basant particulièrement aux textes légaux et aux instructions de la Banque Centrale du Congo (BCC). Cette étude a pour objectif principal d'identifier parmi les principaux risques auxquels font face les IMF ainsi que les causes étant à la base des cas récurrents de non remboursement de crédits et de proposer, des solutions thérapeutiques. Pour y arriver, nous avons fait recours aux méthodes statistique et analytique.