La couverture du roman constitue à elle seule un manifeste. La Tour Eiffel est coiffée d'un fez rouge, ses pieds sont chaussés de babouches jaunes. C'est à un Paris à la marocaine selon un mode humoristique que le livre semble convier le lecteur de prime abord. On remarque que son contenu est nettement moins drôle, en particulier vers la fin. Le livre commence d'une manière positive, et nous balance peu à peu le lot de misères des différents narrateurs qui se relaient pour décrire leur quotidien. Il s'ouvre sur une scène de racisme, narré sur le mode humoristique, et se ferme sur le meurtre d'un Marocain qui a dérangé un Français en chantant OumKeltoum.
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