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Les carbonates de plomb ont été utilisés comme pigments depuis l'Antiquité pour des applications cosmétiques et dans le domaine de la peinture. Leur origine synthétique est décrite dans des textes anciens dès la période gréco-romaine, et atteste déjà d'un savoir-faire dans le domaine de la chimie douce. L'étude d'échantillons de poudres cosmétiques datant de la période gréco-romaine et de prélèvements réalisés sur des oeuvres de Matthias Grünewald, peintre Allemand du début de la Renaissance, a permis la compréhension des recettes anciennes de préparation du blanc de plomb grâce à la…mehr

Produktbeschreibung
Les carbonates de plomb ont été utilisés comme pigments depuis l'Antiquité pour des applications cosmétiques et dans le domaine de la peinture. Leur origine synthétique est décrite dans des textes anciens dès la période gréco-romaine, et atteste déjà d'un savoir-faire dans le domaine de la chimie douce. L'étude d'échantillons de poudres cosmétiques datant de la période gréco-romaine et de prélèvements réalisés sur des oeuvres de Matthias Grünewald, peintre Allemand du début de la Renaissance, a permis la compréhension des recettes anciennes de préparation du blanc de plomb grâce à la combinaison de techniques d'analyse par rayons X, générés par rayonnement synchrotron à l'ESRF (Grenoble). Ce travail montre ainsi la variabilité de composition minéralogique de ces pigments et tente de mettre en relation composition/microstructure et procédés d'élaboration. Le développement de techniques d'imagerie innovantes, notamment par diffraction des rayons X (2D/3D) applicables à l'étude de multiples matériaux cristallisés, s'est avéré très utile pour localiser et quantifier les différents pigments au sein des échantillons de peinture et a ponctuellement révélé la présence de pigments rares.
Autorenporträt
Docteur en Chimie, Eléonore Welcomme a effectué ses études à l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris et à l'Université de Paris VI. Elle a réalisé sa thèse au sein du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF, CNRS UMR171) à Paris et poursuit aujourd'hui ses recherches au Commissariat à l'Energie Atomique (CEA).