Si le sport en général et le football en particulier participe au développement du corps et de la santé, il contribue également au développement moral, psychologique, intellectuel et social de chacun : un enrichissement personnel, qui rejaillit sur l'ensemble du collectif, ressort du croisement des différences. Le sport est, selon certains sociologues, un lieu d'intégration avec l'école, le travail et la famille. En fait, il est une école de discipline et d'apprentissage de la vie collective. Le sport de compétition permet l'intégration sociale, car il est d'abord un affrontement régulé qui permet la confrontation avec un système de droit et de devoir (règlement), puis le devoir de respecter une autorité (arbitre, entraîneur...), d'assurer la fonction attribuée et d'intégrer une organisation qui suppose un certain nombre de contraintes (horaire, programme, calendrier, règlement...). Il participe à la citoyenneté, à l'éducation et peut s'avérer un vecteur de cohésion sociale. Cependant, le sport ne prétend pas tout régler, il est simplement un outil vital au service de la communauté qui peut apporter des réponses positives en adéquation à l'évolution de la société.