Les infections dues à E. coli chez la volaille sont connues à l'échelle mondiale. Le traitement de ces infections se base essentiellement sur l'utilisation des antibactériens. Si cet usage a permis de lutter contre les bactéries pathogènes, il a également entraîné l'émergence de souches antibiorésistantes voire multi-résistantes. Les plasmides sont responsables de 90% des cas de multirésistance des bactéries. Les bactéries porteuses de plasmides présentent une agressivité particulière pour l'homme et l'animal. En effet, il s'agit d'un risque doublement majoré par l'infection bactérienne d'une part et l'infection plasmidique d'autre part. Au cours de cette étude, des souches d'E. coli isolées des cas de colibacillose aviaire ont été testées pour leurs résistances à 16 antibactériens. Les fréquences de résistance aux antibactériens sont très élevées avec une tendance nette à la multirésistance.L'analyse RFLP a montré la richesse en plasmides de ces souches. Cette analyse a également mis en évidence l'absence de relation entre les séquences de résistance, les profils plasmidiques et l'origine géographique des souches d'E. coli aviaires.