Les principales conclusions de l'étude sont que la Namibie a, dans une large mesure, honoré ses obligations en matière de protection des réfugiés sur les questions liées au processus d'accueil et aux droits socio-économiques. Elle a permis l'accès à son territoire aux personnes contraintes de fuir, a développé un système équitable de reconnaissance des réfugiés et a fourni les documents nécessaires. En outre, elle a sauvegardé les droits économiques et sociaux des réfugiés, notamment en leur fournissant des services d'éducation et de santé. Cependant, cela n'a pas été sans omissions. Elle a poursuivi une politique de campement qui a limité la capacité des réfugiés à jouir d'une série de droits tels que la capacité à se déplacer librement et à accéder à des activités économiques rémunératrices. Enfin, il a restreint le droit des réfugiés à la vie associative, surtout si ces associations ont pour but de critiquer le gouvernement ou de demander un meilleur traitement.