Le paradigme sémio-constructiviste considère l'acte interprétatif de l'élève comme l'une des caractéristiques « nodale » de la constitution des savoirs ; ce paradigme permet d'analyser, de comprendre, voire de construire les situations d'apprentissage en mettant l'élève au coeur des processus d'appropriation/construction des savoirs dans et par l'action. Dans ces conditions de dispositif didactique, il est en mesure d'attribuer du sens à ce qu'il vit, éprouve, comprend et apprend dans un contexte social précis. Ce choix est motivé par la réalité de la classe et l'importance de la verbalisation (Gréhaigne et Godbout, 1995). En Tunisie, berceau des révolutions arabes, questionné les échanges dans la classe revient donc non seulement à innover, mais aussi à repositionner le triangle didactique dans les équilibres qui le fondent. Introduire des échanges revient donc non seulement à innover, mais aussi à repositionner le triangle didactique dans les équilibres qui le fondent.