Le rapport ténu entre l'Art et la Science convoque de nombreux chevauchements conceptuels et des notions disparates autant que contradictoires. Mon propos est de clarifier un tant soit peu le sujet tout au long de cet opuscule. D'abord en rétrécissant les champs d'investigations. Il s'agit avant tout d'évoquer les liens et les possibilités entre les champs d'action propres aux arts plastiques et aux sciences cognitives d'abord. Ensuite il est un second parti pris discutable qui réduit encore les champs de la recherche. D'un point de vue diachronique, je me cantonnerai à la période d'aujourd'hui et à celle de demain. D'un point de vue synchronique, c'est le " monde blanc " qui est abordé. Hic et nunc. Et à mon corps défendant. Cela, malgré que j'aie été plutôt bien placé pour comprendre quelques aspects de la tradition chinoise et asiatiques en matière de plein et de vide. Et malgré le commerce fructueux établi avec l'Afrique occidentale, riche en raccourcis construits sur le dénuement.