Sur une décennie ces textes traitent de questions diverses sous formes de publications scientifiques, d'entretiens ou d'articles de presse ayant pour objet focal l'Algérie, mais aussi son rapport à la Méditerranée. Notamment la place qu'elle occupe dans la Mare Nostrum reconfigurée. La question linguistique ou la place des sciences sociales en Algérie reviennent de façon récurrente. Mais il est également question des dimensions culturelles, des sociabilités en devenir, des mouvements sociaux émergents, de liberté d'expression ou du mal être social qui s'exprime par l'immigration clandestine dénommée harga ou par l'immolation, phénomène récent trop souvent mal lu. C'est au creux de cette inquiétude indignée que ces textes out puisé leur sève. Dans une contrée ou la parole vive est souvent vouée à l'exil. Cernée de toutes parts par les innombrables vigiles de l'insignifiance ravageuse. Ces porteurs obscurs de l'immanente inanité, propagateurs impénitents du dessein créaticide. Tous ceux qui veulent condamner l'Algérie à une suffocante exiguïté. Cette Algérie où l'imagination n'arrête pas de voyager. Cette terre indomptée où tout incite à aimer et à rêver.