Peut-on aller jusqu'à faire de la traduction vers la langue française la clé de voûte de l'émergence politique et culturelle de la civilisation française ? C'est ce que tente de démontrer cet ouvrage, qui part de l'hypothèse que le traducteur est un créateur à part entière, construisant son époque en empruntant à l'oeuvre-source, sans se placer sous son joug.
Partant de là, l'histoire se divise en quatre grandes périodes : la fondation latine et grecque ; la politique d'État de l' imperium français ; l'apogée de la littérature au XIX e siècle ; l'intégration dans une république mondiale des Lettres. La traduction sert tour à tour de ciment politique, d'outil de conquête et de terreau fertile d'un développement esthétique ou scientifique de la langue. Elle manifeste à chacune de ces époques l'essence même de " l'esprit français " : la quête d'universalisme.
Partant de là, l'histoire se divise en quatre grandes périodes : la fondation latine et grecque ; la politique d'État de l' imperium français ; l'apogée de la littérature au XIX e siècle ; l'intégration dans une république mondiale des Lettres. La traduction sert tour à tour de ciment politique, d'outil de conquête et de terreau fertile d'un développement esthétique ou scientifique de la langue. Elle manifeste à chacune de ces époques l'essence même de " l'esprit français " : la quête d'universalisme.