42,99 €
inkl. MwSt.
Versandkostenfrei*
Versandfertig in 1-2 Wochen
payback
21 °P sammeln
  • Broschiertes Buch

Les virus foamy sont des rétrovirus complexes qui infectent de manière persistante de nombreuses espèces animales, sans provoquer de pathologie. Dans ce travail, nous avons montré que l'infection persistante des virus foamy était de type latent, liée l'existence d'une balance entre deux protéines auxiliaires antagonistes: Tas, impliquée dans l'infection réplicative et Bet, impliquée dans l'infection latente. De plus, nos résultats suggèrent que la restriction de l'expression du génome viral au cours de la latence a lieu au niveau post-transcriptionnel et, pour cette raison, nous avons évalué…mehr

Produktbeschreibung
Les virus foamy sont des rétrovirus complexes qui infectent de manière persistante de nombreuses espèces animales, sans provoquer de pathologie. Dans ce travail, nous avons montré que l'infection persistante des virus foamy était de type latent, liée l'existence d'une balance entre deux protéines auxiliaires antagonistes: Tas, impliquée dans l'infection réplicative et Bet, impliquée dans l'infection latente. De plus, nos résultats suggèrent que la restriction de l'expression du génome viral au cours de la latence a lieu au niveau post-transcriptionnel et, pour cette raison, nous avons évalué la contribution du RNA silencing dans la biologie des virus foamy. Nous avons ainsi montré que Tas était un suppresseur de RNA silencing, une fonction largement décrite pour les virus de plante qui subissent ce type de réponse anti-virale. Cette fonction n'a jamais été décrite pour un virus de mammifère et sa découverte ouvre la perspective fascinante que le RNA silencing pourrait être impliqué dans la défense anti-virale des mammifères.
Hinweis: Dieser Artikel kann nur an eine deutsche Lieferadresse ausgeliefert werden.
Autorenporträt
Charles-Henri Lecellier est né à Lille (France) en 1976. Il est Chargé de Recherche au CNRS. Sa thèse a été l''une des premières à évaluer la contribution du RNA silencing, initialement décrit comme une réponse anti-virale des plantes, dans la réplication des virus de mammifères.