Une enfance au cours de laquelle les coups pleuvent plus que de raison. Pas de place pour la tendresse. Une enfance volée qui ne reviendra jamais. Une enfance qui le détruit chaque jour un peu plus.Remettant en état la porte de son buffet il entendit des rires de jeunes filles et de la musique. Il sortit sur le pas de sa porte afin de voir ce que c était. Il ne connaissait pas la langue de ces jeunettes. Il ne comprenait rien. Sa curiosité fit le reste. Il les suivit de loin en courant prenant soin de ne pas se faire repérer.Moins de trois minutes plus tard il était tout près. Elles posèrent leur vélo contre un mur en les attachant entre eux avec un antivol.Elles descendirent sur le sable de la Cale Saint Père déserte. Il faut dire que les gens ne venaient pas encore il faisait trop froid sur le sable.Sans la moindre pudeur entièrement nues elles prirent soin de s enduire le corps de crème. Sans doute pour plus d efficacité elles s aidèrent l une l autre. Elles s allongèrent sur des serviettes de bain. Benito était dans tous ses états il n avait jamais vu de telles choses.Certes il fait déjà maté sa voisine Pipa mais trois ensemble jamais.Elles étaient belles et insouciantes avec leur poitrine naissante et leur pubis tout lisse.Elles riaient tout le temps. Il ne comprenait pas mais cela n avait aucune importance le spectacle était largement suffisant.Il était tapi dans un coin de la rue d Alet quand il vit arriver au bout du quai Sébastopol une voiture de police. Il ne se posa pas de question son instinct lui commanda de quitter les lieux. Il détala avec force et vigueur et en moins de deux minutes il était de retour dans son antre.