Bilan des études sur les effets macroéconomiques du VIH/SIDA
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La plupart des études réalisées dans les pays à forte prévalence du VIH/SIDA, indiquent un impact macroéconomique apparemment modeste, soit une perte annuelle de 1% à 2% en moyenne pour la croissance économique nationale; ces estimations sont relativement modeste malgré un coût humain effroyable. Dans leur majorité, les estimations disponibles sont des projections à court et à moyen terme (10-25 ans). Sur cette période, les modèles estiment que l'effet du SIDA sur le produit intérieur brut correspond approximativement à l'impact sur la population totale pour cette période. Ce...
La plupart des études réalisées dans les pays à forte prévalence du VIH/SIDA, indiquent un impact macroéconomique apparemment modeste, soit une perte annuelle de 1% à 2% en moyenne pour la croissance économique nationale; ces estimations sont relativement modeste malgré un coût humain effroyable. Dans leur majorité, les estimations disponibles sont des projections à court et à moyen terme (10-25 ans). Sur cette période, les modèles estiment que l'effet du SIDA sur le produit intérieur brut correspond approximativement à l'impact sur la population totale pour cette période. Cela signifie que les effets négatifs sur la production seront contrebalancés par des réductions similaires de la consommation des ressources. En conséquence, l'impact de l'épidémie sur le produit intérieur brut par habitant est relativement faible - voire positif dans certains des scénarios envisagés. Ces exercices de modélisation sous-estiment l'impact à long terme sur la croissance économique des pays fortement affectés au cas où le nombre de personnes affectées et infectées continue d'augmenter rapidement. A cet effet, la fonction de production Cobb-Douglas développée dans ce travail, en tient compte.
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