La survenue d'ischémie cérébrale chez les patients pose un problème au niveau diagnostic étiologique. En effet, à l'heure actuelle une forte proportion de ces accidents demeurent sans explication malgré un nombre important de pathologies potentiellement impliquées. Il convient donc de définir le bilan étiologique à réaliser dans ce contexte, en prenant en compte à la fois le bénéfice individuel attendu, la fréquence et la probabilité de diagnostic, le coût économique. Méthode: 91 patients ayant présenté un infarctus cérébral et étant d'âge inférieur ou égal à 55 ans ont bénéficié d'un bilan biologique étendu dans le cadre du bilan de cet événement entre le 01/01/2004 et le 16/05/2006. Les différents paramètres du bilan (au niveau biologique mais aussi radiologique et vasculaire) ont été rassemblés. Résultats: La proportion d'infarctus cérébraux d'origine indéterminée reste très importante malgré la réalisation d'un bilan biologique étendu. Conclusion:Il n'est pas recommandé, en dehors d'un contexte clinique évocateur, de rechercher des diagnostics rares. Ceci est d'autant plus vrai que pour la plupart de ces diagnostics, l'attitude thérapeutique n'est pas encore bien définie.