La directive du 4 décembre 2001 a étendu aux professionnels du marché de l'art le régime préventif de lutte contre le blanchiment, jusqu'à circonscrit à la finance. Cette extension démontrait la prise de conscience, par les autorités, de l'attractivité du marché pour les recycleurs d'argent sale et de biens culturels à l'origine illicite avides de discrétion et d'investissements rentables. Pourtant, les mesures suivant la directive n'ont pas enrayé le phénomène. Les professionnels du marché de l'art se révèlent être un rempart fragile. Cet ouvrage montre pourquoi la lutte contre le blanchiment reste inefficace.
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