Cet ouvrage se propose d'étendre le champ d'étude du phénomène calembouristique beaucoup plus loin que ne l'ont fait les enquêteurs précédents. A cette fin, il s'organise de façon chronologique (depuis diverses langues de l'Antiquité jusqu'aux plus récentes exploitations du jeu de mots), et thématique. Après la partie historique viennent des chapitres consacrés au phénomène dans divers domaines de la vie sociale: littérature, presse, publicité, arts visuels. Des domaines peu étudiés par autrui tels que la maladie mentale (y compris les lapsus) et la psychanalyse sont examinés du côté malade psychiatrique et du côté médical. Ce livre se penche également sur les figures de rhétorique qui ont une parenté avec le calembour: ironie, étymologie, rime, mots-valises, proverbes, néologismes, clichés. Il se trouve que le calembour sait détourner les proverbes pour en faire des perverbes, et réanimer les syntagmes endormis. A tour de rôle, les cultures anglaise, française et américaine fournissent diverses exploitations du jeu de mots. L'auteur s'est efforcé de réhabiliter une figure jusqu'ici trop souvent dépréciée.