La prise en charge actuel du cancer du bas et moyen rectum est bien codifiée, repose sur une radiothérapie néo-adjuvante associée ou non à une chimiothérapie suivie de chirurgie carcinologique. Dans l'Algérie indépendante, suite à une expansion démographique atteignant les 40 million d'habitants et une amélioration de la qualité de vie, augmentant ainsi l'espérance de vie à une moyenne de 75 ans, nous comptons l'apparition de 1500 nouveaux cas par an et ne disposons pas d'infrastructures nécessaires pour cela. Afin d'y pallier, un comité a été créé en 2010 pour élaborer une stratégie ayant pour objectifs la réduction des délais et faire bénéficier à un maximum de patients un traitement adéquat. Dans notre étude, nous avons évalué l'intérêt de la radiothérapie courte sur un échantillon de 297 patients divisés en deux groupes, avant et après 2010 et trois protocoles thérapeutiques ont été utilisé : radio- chimiothérapie concomitante sur 5 semaines, radiothérapie longue sans chimiothérapie et radiothérapie courte sans chimiothérapie, suivie d'une exérèse carcinologique différée de 6 à 8 semaines pour les deux groupes.