Le but de notre étude était d'étudier les modifications cliniques, biologiques et de la qualité de vie après la castration au service d'Urologie du CHU de Point G. Il s'agissait d'une étude prospective longitudinale et descriptive portant sur 32 patients au service d'Urologie du CHU de Point G. Elle s'est déroulée sur une période d'un an. L'âge moyenne était de 72 ans. La symptomatologie était dominée par les troubles du bas appareil urinaire (pollakiurie, brûlures mictionnelles, dysurie ...). Le PSA était inférieur à 50 ng/ml chez 6% des malades avant castration, puis 33% un mois après castration et est restée inférieur à 50 ng/dl chez l'ensemble des malades évalué à 6 mois après castration. La testostéronémie était supérieure à 1 nmol/ml chez 75% des malades avant la castration. Un mois après il l'était inférieure chez 83% les malades et a continuée à décroitre (inferieur a 0,5 nmol/ml) chez tous les malades évalués à 6 mois après la castration. La qualité de vie était mauvaise chez environ 56% des malades avant la castration puis chez 50% 1 mois après castration et 33% au 6 mois après castration.