La Tunisie subit, comme tous les pays du monde, la deuxième vague de la pandémie du COVID-19 et son système de santé est sous un stress continu pour contenir l'afflux des malades et réduire le nombre des décès. Notre étude a été conduite selon une démarche qualitative en vue d'analyser en profondeur, auprès de 8 groupes sélectionnés selon un choix raisonné, la relation de l'individu et des groupes de population à la maladie COVID-19 dans toutes ses dimensions et, notamment celle liée à la vaccination anti COVID-19. Notre étude a été réalisée durant le mois de décembre 2020, au moment où des firmes pharmaceutiques ont commencé à annoncer les performances de leurs candidats vaccins en matière d'efficacité, notamment, offrant à l'humanité des perspectives de victoire sur la pandémie. Malheureusement ces annonces n'ont pas engendré que l'espoir d'une victoire finale mais également beaucoup de polémiques autour de la vaccination anti-COVID, son utilité, ses dangers et/ou la qualité des résultats publiés. Les vaccino-hostiles se sont de leur côté déchaînés pour mettre en doute l'intérêt d'une telle vaccination.