Dans le but de mieux connaître la plante de Luffa aegyptiaca et de caractériser trois de ses écotypes (Hammam Sousse, Chott Mariem 1 et Chott Mariem 2), une culture d'arrière saison a été conduite sous serre entre le 20 août 2012 et le 13 février 2013. Les écotypes expérimentés ont été assez différents pour de nombreux caractères. L'écotype Hammam Sousse a eu le meilleur enracinement et a développé l'appareil végétatif le plus important. Il est entré plus tardivement en production, a eu le meilleur taux de nouaison, mais ses fruits étaient peu chargés en graines, ce qui laisse supposer une tendance à la parthénocarpie chez cet écotype. Le meilleur rendement en graines a été obtenu chez Chott Mariem 1, dont la qualité des éponges a été médiocre. L'écotype Chott Mariem 2 a eu un meilleur rendement en éponges sèches que Hammam Sousse, mais ses fruits n'ont pas été aussi homogènes que ceux de ce dernier. Ainsi, Hammam Sousse semble être l'écotype le plus de vigoureux et qui a le plus de potentiel de production.