Le climat et le temps ont de profondes conséquences sur la santé humaine. Les conditions météorologiques extrêmes font chaque année plusieurs dizaines de milliers de victimes et minent la santé physique des millions de personnes (GIEC, 2013). L'influence de la variabilité climatique a, elle aussi de fortes répercutions sur les maladies parasitaires notamment le paludisme et les bilharzioses ou schistosomiases (OMS, 2012). En conséquence, l'impact de ces changements globaux à l'échelle planétaire n'est pas ressenti à la même ampleur selon les zones géographiques. Cependant, ce sont généralement les populations les plus pauvres et vulnérables qui sont les plus durement touchées (OMS, 2012). C'est dans cette perspective que notre étude vise à mieux comprendre le degré de vulnérabilité des populations de la ville de Kaédi (sud de la Mauritanie) face à ces deux maladies parasitaires. Cette compréhension de la vulnérabilité permettra de contribuer à la résilience de ces populations notamment par la mise en place des outils et stratégies capables de renforcer l'adaptation aux changements climatiques.