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Boulanger marseillais, qui a connu, grâce à ses chansons écrites en provençal, une très grande célébrité dans sa ville natale. Poète véritablement populaire, au parler dru et aux images colorées, Gelu sait évoquer avec plus que du réalisme le Vieux-Port, ses truands et ses portefaix, ses travailleurs et ses gueux bavards et soliloqueurs. Ses chansons restent attachées aux traditions et aux m¿urs du vieux Marseille, et il s'en prend vivement au progrès et au monde industriel. Ce patoisant voulut toujours rester solitaire et ne s'associa pas au mouvement qui prépara le félibrige. Son succès ne…mehr

Produktbeschreibung
Boulanger marseillais, qui a connu, grâce à ses chansons écrites en provençal, une très grande célébrité dans sa ville natale. Poète véritablement populaire, au parler dru et aux images colorées, Gelu sait évoquer avec plus que du réalisme le Vieux-Port, ses truands et ses portefaix, ses travailleurs et ses gueux bavards et soliloqueurs. Ses chansons restent attachées aux traditions et aux m¿urs du vieux Marseille, et il s'en prend vivement au progrès et au monde industriel. Ce patoisant voulut toujours rester solitaire et ne s'associa pas au mouvement qui prépara le félibrige. Son succès ne fut pas seulement populaire ; les lettrés s'intéressèrent à son ¿uvre. Ses chansons provençales furent publiées en 1840 et, augmentées, elles furent rééditées plusieurs fois au cours du XIXe siècle. Son nom reste un des plus célèbres de la poésie occitane.
Autorenporträt
André Jean Victor Gelu, né le 12 septembre 1806 à Marseille, décédé ibidem le 2 avril 1885, est un poète et chansonnier marseillais de langue provençale. Son influence sur les poètes et écrivains qui lui ont succédé est considérable. On compte parmi eux Jòrgi Reboul. Il a inspiré les poètes du groupe Les Cahiers de Garlaban qui lui ont rendu hommage. À Marseille, sa ville natale, une place du 2e arrondissement porte son nom. Marcel Pagnol le cite dans la célèbre scène de la « partie de cartes » de sa trilogie marseillaise, au cours de laquelle César dit à Panisse : « Tu es beau. Tu ressembles à la statue de Victor Gelu. ».