Composé de trente-six (36) textes où se mêlent lyrisme et élégie dans un style libre, « Chant du Cygne » est l'expression d'un malaise ressenti par l'auteur face à la fuite du temps annonciatrice du trépas prochain et aux horreurs qui, fatalement, s'associent à l'histoire de l'humanité, mais aussi une pensée de celui-ci sur la mort imparable et ravageuse. De plus, le poète s'offusque de son sort de déshérité sans issue d'échappement. Au-delà de cela, une petite place est accordée à la nature et l'amour pour édulcorer un tantinet le tableau noir qui traverse d'un bout à l'autre le recueil, toujours avec beaucoup de générosité et dans un langage poétique ouvert mais pénétrant. Des titres comme « Le jour passe son chemin », « Des décennies sont passées » ou « In memoriam » plongeront le lecteur dans un état extatique où il pourra communier avec le voyage du temps et l'horreur des tragédies de l'histoire.