La solitude: choix ou malédiction? Pour certains, c'est un choix. Par amour de l'observation, de la nature, des activités en solitaire. Par envie d'être libre et de le rester, par nature profonde, tout simplement. Mais aussi par défiance ou méfiance vis à vis des autres, ou volonté de ne plus être confronté à un entourage toxique. Pour d'autres, c'est une malédiction. La solitude pèse et coûte d'autant plus que certaines personnes ne l'ont pas choisie. Elle leur est imposée par un divorce, une séparation, le fait que les enfants grandissent et quittent le nid, ou, pire encore: une cabale, une situation infamante, d'où l'acceptation de la compagnie d'une autre personne qui trompe notre solitude, mais auprès de laquelle nous nous sentons encore plus seuls. Y a-t-il un juste milieu entre une vie sociale débridée et le fait d'être inexorablement seul, tel Robinson sur son île déserte? Est-ce véritablement une tare, un échec social, d'être solitaire? L'étiquette sociale a-t-elle une véritable importance, au fond? Car la solitude peut être salvatrice, une sorte de rempart qui vous protège des personnes malsaines. Mieux encore: une chance de découvrir qui nous sommes véritablement, ce dont nous sommes véritablement capable, et ce que nous voulons véritablement pour nous-mêmes. Sans prétendre faire de ce livre un "manuel" anti-solitude, l'auteure propose un témoignage de son expérience de solitaire, et aussi quelques axes de réflexion et d'action pour faire de la solitude une alliée, au lieu d'être une ennemie.
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