Le diagnostic du cancer de la tête et du cou (HNC) pose un problème multiforme. La perte fonctionnelle entraînant une réduction de la qualité de vie, la peur, le stress, la malnutrition et l'incertitude tout au long du traitement du cancer contribuent à l'aggravation de la dépression, ce qui a finalement un impact sur le résultat global. Après le traitement chirurgical, les patients continuent à présenter des symptômes dépressifs qui ne sont généralement pas pris en compte par les médecins, ce qui conduit à un traitement incomplet et à une perte de suivi. Cet article met l'accent sur l'identification des patients potentiels les plus susceptibles de développer une dépression au cours du traitement ou qui présentaient déjà un certain degré de dépression au départ, ce qui permet d'effectuer une évaluation psychiatrique précoce et un traitement si nécessaire. Cela conduira à une amélioration significative du résultat global du traitement et de la compliance du patient au traitement.