C'est une période dynamique pour les chercheurs et les cliniciens qui se consacrent à l'optimisation des thérapies régénératives parodontales/implantaires. L'explosion des connaissances sur les régulateurs de la fonction cellulaire, associée à des outils permettant aux chercheurs de concevoir des cellules pour qu'elles expriment des facteurs spécifiques, ainsi que des systèmes d'administration améliorés pour contrôler la libération des cellules/facteurs sur un site donné, permet désormais de concevoir des modalités de traitement basées sur des données scientifiques solides. Il est clair que la première étape consiste à évaluer les types de cellules/systèmes de libération modifiés dans des modèles in vitro et in vivo. Il s'agit notamment d'examiner leur capacité à améliorer la prolifération cellulaire et/ou la formation de nodules minéraux et/ou les gènes spécifiques associés aux ostéoblastes et aux cémentoblastes in vitro et la formation de nouvel os, de nouveau minéral de surface radiculaire et d'une région fonctionnelle du ligament parodontal in vivo. Il est impératif de déterminer, sans équivoque, l'origine des cémentoblastes au cours du développement et de la réparation/régénération, ainsi que la nature du ou des facteurs de différenciation cellulaire, afin de favoriser la formation de nouveaux os.