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À cinquante ans, Colas Breugnon, robuste paysan bourguignon du XVIIe siècle, croit avoir gagné le droit de souffler un peu. Un pot le vin à sa droite, un cahier et un encrier devant lui, il entreprend de raconter les contes de jadis et la vie quotidienne, l'anecdote vécue et les bonnes histoires, au rythme des fêtes et des travaux villageois. Le curé de Brèves, aussi fidèle à la dive bouteille qu'au tabernacle. Le berger, le loup et l'agneau, fable lucide sur les petits de ce monde, toujours victimes, même de ceux qui prétendent les protéger... Tout ce qui donne chair à une sagesse rustique,…mehr

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Produktbeschreibung
À cinquante ans, Colas Breugnon, robuste paysan bourguignon du XVIIe siècle, croit avoir gagné le droit de souffler un peu. Un pot le vin à sa droite, un cahier et un encrier devant lui, il entreprend de raconter les contes de jadis et la vie quotidienne, l'anecdote vécue et les bonnes histoires, au rythme des fêtes et des travaux villageois. Le curé de Brèves, aussi fidèle à la dive bouteille qu'au tabernacle. Le berger, le loup et l'agneau, fable lucide sur les petits de ce monde, toujours victimes, même de ceux qui prétendent les protéger... Tout ce qui donne chair à une sagesse rustique, rabelaisienne et lucide. Écrite en 19131914, cette réjouissante chronique de son pays natal, au langage coloré, poétique, truffé d'archaïsmes plaisants, est une pause dans la vie d'écrivain de Romain Rolland, après les années consacrées à et à la lutte pacifiste. Publiée en 1919, elle apparaîtra rétrospectivement, selon l'expression de Gorki, comme «un défi gaulois à la guerre».
Autorenporträt
Romain Rolland, né à Clamecy (Nièvre) le 29 janvier 1866 et mort à Vézelay le 30 décembre 1944, est un écrivain français, lauréat du prix Nobel de littérature de 1915. D¿une culture forgée par la passion de l¿art et de la musique (opéra, Michel-Ange, Scarlatti, Lully, Beethoven, amitié avec Richard Strauss) et le culte des héros, il chercha sa vie durant un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à souhaiter la paix « au-dessus de la mêlée » pendant et après la Première Guerre mondiale. Il est animé par un idéal humaniste et la quête d¿un monde non violent, par son admiration pour Léon Tolstoï, grande figure de la non-violence, par les philosophies de l¿Inde (conversations avec Rabindranath Tagore et Gandhi), l¿enseignement de Râmakrishna et Vivekananda, par sa fascination pour ¿Abd-al-Bah¿¿ (il y fait référence dans Clerambault), puis par le « monde nouveau » qu'il espérait voir se construire en Union soviétique. Il se trouve à partir du milieu des années 1920, de par son engagement de plus en plus affirmé en faveur de l¿URSS, au c¿ur des réseaux de soutien au régime soviétique et devient le plus connu des « Amis de l¿URSS » européens.