Cette étude explore les potentiels et les défis de la revendication des droits en vertu des droits d'un régime autoritaire. L'étude n'est pas abstraite; Elle est basée sur une étude de cas de l'opération Murambatsvina (signifie littéralement débarrasser la saleté), qui a eu lieu au Zimbabwe en 2005. L'opération Murambatsvina (OM) concernait essentiellement la démolition de maisons et les expulsions forcées de masses majoritairement pauvres. Il en est résulté une crise des droits de l'homme de magnitude nationale. Fort de mes résultats de recherche, j'ai fait une analyse critique des limites et du potentiel des mécanismes, à la fois juridiques et non juridiques et aux niveaux local et international utilisés principalement par les ONG de défense des droits de l'homme pour revendiquer des droits pendant l'OM. D'après les résultats de la recherche, il est clair que les réponses juridiques sont moins efficaces sous un régime autoritaire que les réponses non juridiques. Alors la question embryonnaire est: les mécanismes juridiques devraient-ils céder la place à des mécanismes non juridiques? Je ne souscris pas à la thèse des mécanismes juridiques cédant la place à des mécanismes non juridiques mais j'essaye de repenser une approche intégrée de la politique de revendication des droits. Cela appelle donc à l'unification des mécanismes de protection.