La présente étude vise à évaluer la portée et les limites de la loi Gélose et celle du décret GCF à l'aide des transferts de gestion établis en périphérie d'une aire protégée dans la zone où la sècheresse domine. Dans ce contexte, le plateau Mahafale abritant le parc national Tsimanampesotse a été retenue pour tester trois hypothèses sur 25 transferts de gestion : (i)le niveau de participation de la communauté de base dépend de son niveau d'instruction et les non participants se situant en bas de l'échelle ne veulent pas se compromettre dans les affaires qu'ils jugent obscures et dangereuses ; ou bien tout simplement ils protègent leurs intérêts en exploitant les ressources renouvelables ; (ii) la stabilité et le succès des transferts de gestion étudiés sont assurés par les us et coutumes ainsi que sur l'organisation traditionnelle sociale dans le plateau Mahafale ; et (iii) les transferts de gestion étudiés ne parviennent pas aux objectifs de gestion durable à cause de la diminution des droits d'accès et d'usage des communautés Mahafale ainsi qu'à la situation géographique et le changement climatique qui pèsent lourdement sur leurs terroirs.