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Ce livre s'intéresse à l'appropriation sociale d'Internet et d'un processus de transformation d'un groupe de rencontre en une équipe de travail. Nous avons supposé que cette double appropriation serait conditionnée par l'articulation des pratiques socioprofessionnelles et techniques déjà acquises. Pour cette recherche, nous avons recruté treize bénévoles (six tunisiens et sept québécois) luttant contre le sida. Dans cette expérimentation, en plus des messages électroniques archivés (262 au total), nous avons mené sept entrevues semi-directives auprès des participants et avons recueilli les…mehr

Produktbeschreibung
Ce livre s'intéresse à l'appropriation sociale d'Internet et d'un processus de transformation d'un groupe de rencontre en une équipe de travail. Nous avons supposé que cette double appropriation serait conditionnée par l'articulation des pratiques socioprofessionnelles et techniques déjà acquises. Pour cette recherche, nous avons recruté treize bénévoles (six tunisiens et sept québécois) luttant contre le sida. Dans cette expérimentation, en plus des messages électroniques archivés (262 au total), nous avons mené sept entrevues semi-directives auprès des participants et avons recueilli les conversations lors de trois séances de clavardage et une trentaine de messages déposés sur une liste de diffusion. Nous avons analysé ce corpus à l'aide de la version 6 du logiciel d'analyse qualitative NUD*IST. Cette étude a permis d'observer la construction des nouveaux usages. Cette construction a été conditionnée par l'articulation des pratiques professionnelles et technologiques déjà acquises. Si ces résultats confirment le rejet d'un surdéterminisme technologique et social, ils confirment également le rejet d'un déterminisme des usages acquis.
Autorenporträt
Synda Ben Affana est professeure au Département lettres et communication sociale à l'Université du Québec à Trois Rivières (UQTR). Dans ses recherches, elle s'intéresse à l'instrumentation de l'Internet et ses différentes plateformes de collaboration afin de penser la santé. Cette instrumentalisation est essentiellement sociotechnique.