Cet ouvrage présente les résultats d'une étude, dont le cadre de référence théorique a été élaboré en République Française et expérimenté dans la société congolaise (R.D.C), une des sociétés les plus multiethniques d'Afrique durant la période de 2014 à 2018. Elle s'était investie à comprendre les mécanismes par lesquels les cultures ethniques sont transmises au sein des organisations à travers des événements historiques et des aspects du comportement organisationnel. Ces mécanismes sont des " cadres de perception et d'organisation par lesquels certains phénomènes naturels et sociaux sont tenus pour des événements ou des actes de communication " (Winkin, Y., 2001). Il s'inscrit dans la catégorie de travaux qui visent à vérifier le lien entre la " culture et communication " (Hall, E.T., 1984) et du projet concernant " la diversité culturelle, la performance et les invariants " de l'UMR CNRS LISA de l'Université de Corse. Les résultats permettent de définir la CI comme étant un " dispositif permettant aux membres d'un groupe social de reconstruire leurs identités culturelles et de transmettre les cultures ethniques dans le temps et dans l'espace ".