16,99 €
inkl. MwSt.

Versandfertig in über 4 Wochen
  • Broschiertes Buch

La santé mentale en prison est un problème majeur. La prévalence des troubles psychiatriques y est extrêmement élevée. Mais la prévalence et l'organisation des comorbidités psychiatriques dans les prisons n'ont jamais été étudiées. L'objectif de cette étude est de décrire la trame d'organisation des comorbidités psychiatriques dans les prisons françaises en utilisant le modèle log linéaire. La cohorte d'étude comprend 800 prisonniers français de sexe masculin. 36% d'entre eux souffrent d'au moins un trouble psychiatrique. Parmi eux, plus de 95% sont atteints de polypathologies psychiatriques.…mehr

Produktbeschreibung
La santé mentale en prison est un problème majeur. La prévalence des troubles psychiatriques y est extrêmement élevée. Mais la prévalence et l'organisation des comorbidités psychiatriques dans les prisons n'ont jamais été étudiées. L'objectif de cette étude est de décrire la trame d'organisation des comorbidités psychiatriques dans les prisons françaises en utilisant le modèle log linéaire. La cohorte d'étude comprend 800 prisonniers français de sexe masculin. 36% d'entre eux souffrent d'au moins un trouble psychiatrique. Parmi eux, plus de 95% sont atteints de polypathologies psychiatriques. Le n ud d'interactions gravite autour de la dépression, en association avec le trouble anxieux et la dépendance à une substance. Deux systèmes indépendants coexistent à côté. La prévalence des comorbidités psychiatriques est extrêmement élevée dans la population carcérale française. Ces troubles sont structurés en 3 systèmes : un premier autour de la dépression et des troubles anxieux, un second caractérisé par les désordres de type psychotique et un troisième autour du trouble bipolaire. Il est donc important de développer des programmes de soins pour ces troubles psychiatriques spécifiques
Autorenporträt
Le docteur Solange Pradère est médecin de Santé Publique, et titulaire du Master 2 de Biostatistiques en Recherche Médicale. Elle a travaillé sous la direction du Professeur Bruno Falissard. Actuellement en doctorat à l'INSERM, elle étudie le risque thromboembolique veineux associé au traitement hormonal de la ménopause par voie transdermique.