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L'agriculture nigériane est encore traditionnelle et dépend fortement de l'utilisation de pesticides chimiques pour la lutte contre les ravageurs, malgré leur toxicité élevée pour l'environnement, les humains, les animaux d'élevage et les sources d'eau potable. Ce texte a pour but d'informer les chercheurs nigérians sur les avantages de l'utilisation d'un moyen de lutte antiparasitaire plus respectueux de l'environnement, à savoir les complexes nématodes-bactéries. Le complexe nématode-bactérie se compose de nématodes entomopathogènes et de leurs symbiotes bactériens associés. Ensemble, ils…mehr

Produktbeschreibung
L'agriculture nigériane est encore traditionnelle et dépend fortement de l'utilisation de pesticides chimiques pour la lutte contre les ravageurs, malgré leur toxicité élevée pour l'environnement, les humains, les animaux d'élevage et les sources d'eau potable. Ce texte a pour but d'informer les chercheurs nigérians sur les avantages de l'utilisation d'un moyen de lutte antiparasitaire plus respectueux de l'environnement, à savoir les complexes nématodes-bactéries. Le complexe nématode-bactérie se compose de nématodes entomopathogènes et de leurs symbiotes bactériens associés. Ensemble, ils tuent la plupart des insectes nuisibles en 24 à 72 heures, ce qui en fait des agents de biocontrôle mortels. En raison de leur sécurité et de leur facilité de production, il est important que les chercheurs nigérians s'aventurent dans ce domaine afin de parvenir à une agriculture durable et de conserver la riche biodiversité du pays. Dans le cadre d'un travail de recherche en cours, l'auteur a identifié des complexes nématodes-bactéries ailleurs au Nigeria et teste leur efficacité sur certains insectes nuisibles. Les résultats seront également publiés pour éclairer les Nigérians.
Autorenporträt
L'auteur, Habiba Usman Aliyu, a étudié la microbiologie appliquée à l'ATBU et la microbiologie industrielle à MAUTECH. Elle prépare actuellement un doctorat en microbiologie industrielle à l'ATBU. Mariée et mère de cinq enfants, elle est chargée de cours au département des sciences biologiques de l'université fédérale de Kashere, dans l'État de Gombe.