Il y a plus d'une décennie que le continent africain est menacé par des puissantes crises, liées entre autres aux processus électoraux. Des fraudes massives, des violences de tout genre, de l'inaction de la communauté internationale, etc. toutes se soldent dans la plupart de cas par des contestations de résultats. Dur comme fer, en République Démocratique du Congo, la majorité de la population et surtout des intellectuels pensent que les élections conduisent à la légitimation des dirigeants politiques, à la stabilité politique et au développement durable. Pourtant, si tel fut le cas, le pouvoir de Joseph KABILA issu du scrutin de Novembre 2011 ne serait pas invectivé et par conséquent remis en cause. La stabilité politique espérée serait palpable pour que le développement durable rencontre les attentes du peuple et qu'il s'enracine dans les moeurs de ce dernier. Dans cet ouvrage, nous examinons les différentes motivations de la contestation des résultats du scrutin présidentiel de Novembre 2011, des enjeux électoraux et des retombées y subséquentes.