L'étude a examiné les connaissances, l'attitude et la pratique du don de sang volontaire chez les adultes de la ville de Borama, Somaliland. Le sang est un fluide corporel unique qui remplit des fonctions vitales pour les humains en transportant l'oxygène et les nutriments vers les cellules et en évacuant le dioxyde de carbone et les déchets métaboliques de ces mêmes cellules. Un don de sang volontaire signifie qu'une personne donne du sang, du plasma ou des composants cellulaires de son plein gré et ne reçoit aucune rémunération, que ce soit en espèces ou en nature, qui pourrait être considérée comme un substitut de l'argent. Le don de sang volontaire sera caractérisé par la connaissance, l'attitude et la pratique. Globalement, plus de 100 millions d'unités de sang sont collectées chaque année dans le monde et pourtant, il en faut beaucoup plus pour répondre à la demande mondiale et garantir une disponibilité adéquate et opportune du sang. Une enquête menée par l'OMS en 2006 a révélé que plus de 70 pays avaient des taux de dons de sang inférieurs à la norme établie par l'OMS de 1 % ou 10 dons pour 1000 habitants. Au Somaliland, où une grave pénurie de sang est évidente, près de 2 000 femmes meurent chaque année de complications liées à la grossesse ou à l'accouchement.