Cette étude théorique présente les différentes phases de l'évolution des Accords de Bâle depuis 1988, et les efforts continus du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire pour établir un cadre efficace afin d'améliorer la gouvernance et la performance du secteur bancaire. Dans la littérature, le respect des exigences de Bâle concernant les exigences minimales en matière de capital, une supervision puissante et une discipline de marché efficace par la transparence et la divulgation des informations a attiré de nombreux chercheurs pour étudier son impact sur la performance des banques et le coût du capital. Malgré les exigences en matière d'adéquation des fonds propres fondées sur le risque, de réglementation et de surveillance fixées par les accords de Bâle, la crise financière de 2007, qui a provoqué l'instabilité et la tourmente dans l'ensemble du secteur bancaire, a été induite principalement par la faiblesse des mesures de gestion des risques, telles que les tests de résistance et autres outils de gestion des risques, qui n'ont pas permis de prévoir les pertes et les résultats négatifs inattendus et de déterminer la taille des fonds propres nécessaires pour surmonter les chocs graves.