Les avortements clandestins augmentent la morbi-mortalité maternelle en Afrique sub-saharienne et sont favorisés par les législations restrictives et la faiblesse prévalence contraceptive. A Walikale l'utilisation du service d'avortement médicalisé semble être une réalité malgré les barrières sociales-culturelle, religieuse et juridique; néanmoins l'adhésion à une méthode contraceptive après avortement automédication semble être un procédé non acceptable par la majorité des femmes ayant avorté. L´étude visait à déterminer la proportion des femmes qui ont avorté médicalement ayant adhéré à une méthode contraceptive et le profil sociodémographique des patientes impliquées. Notre étude sur la contraception post-abortum montre qu'après avortement médicalisées, le département offrant gratuitement ce service a Walikale use de tous ses moyens en sensibilisant les femmes ayant avorté sur l'importance d'utilise une méthode contraceptive après avortement car on peut tomber enceinte dans quelque jours après avortement, malgré une bonne sensibilisation, la majorité des femmes ne veulent pas adhérer à la contraception post-abortum car il y a des mythes autour de l'usage de la contraception.