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Cet ouvrage se propose d'étudier la réception des contre-cultures des années 1960 dans la prose et la poésie de langue allemande. La notion de " contre-culture " est envisagée au sens défini par Theodore Roszak ( The making of a counter culture , 1968) comme mouvement d'opposition aux valeurs de la culture dominante porté par " l'utopie concrète " d'une société synonyme d'épanouissement de l'individu, dans l'esprit de l'hédonisme freudo-marxiste du philosophe Herbert Marcuse. Les contributions réunies dans ce volume étudient les processus de littérarisation des phénomènes contre-culturels et…mehr

Produktbeschreibung
Cet ouvrage se propose d'étudier la réception des contre-cultures des années 1960 dans la prose et la poésie de langue allemande. La notion de " contre-culture " est envisagée au sens défini par Theodore Roszak ( The making of a counter culture , 1968) comme mouvement d'opposition aux valeurs de la culture dominante porté par " l'utopie concrète " d'une société synonyme d'épanouissement de l'individu, dans l'esprit de l'hédonisme freudo-marxiste du philosophe Herbert Marcuse. Les contributions réunies dans ce volume étudient les processus de littérarisation des phénomènes contre-culturels et font ressortir la fonction subversive et émancipatrice de la littérature à partir de 1968, et notamment l'étroite corrélation que l'on a pu observer à cette époque entre protestation politique, sociale et artistique. Il s'est avéré que la révolution culturelle s'est accompagnée d'une authentique révolution esthétique et d'un processus inédit de libération de l'art qui ont durablement modifié les domaines de la prose et de la poésie en suscitant en RFA l'avènement de la postmodernité et de la littérature Pop. Une attention particulière a été portée au phénomène très spécifique de la " littérature grise " du Prenzlauer-Berg qui constitue un exemple inédit de subculture littéraire en RDA. A partir des années 1970, la notion de subversion tend à se substituer à celle d'engagement, devenue caduque après le constat de l'échec des utopies réalisées. Bien qu'elle ait pu prendre ses distances avec les audaces d'une époque où changer le monde semblait encore possible, la littérature n'en continue pas moins, en dépit des vicissitudes de l'Histoire, à affirmer sa réalité profonde de " contre-discours ".
Autorenporträt
Achim Geisenhanslüke est professeur des universités et directeur de l¿institut d¿études littéraires générales et comparées à l¿université Goethe de Francfort-sur-le-Main. Il est spécialiste de l¿étude comparée de la littérature et de l¿histoire culturelle modernes et contemporaines en Europe. Yves Iehl est enseignant chercheur à la section d¿allemand de l¿Université Toulouse Jean Jaurès en tant que maître de conférences. Ses principaux sujets de recherche sont la littérature autrichienne du XXe siècle, l¿intermédialité et les diverses formes de l¿écriture narrative brève. Nadia Lapchine est maître de conférences à la section d¿allemand de l¿Université Toulouse Jean Jaurès. Ses recherches portent principalement sur la poésie moderne et contemporaine. Françoise Lartillot est professeur des universités en études germaniques à l¿université de Lorraine (Metz). Elle est spécialiste de littérature et histoire des idées modernes et contemporaines des pays de langue allemande.