Cette étude s'intéresse aux divers déficits cognitifs associés aux troubles de la communication, dans la démence de type Alzheimer. Nous savons que, dans cette maladie, les mécanismes d'inhibition sont précocement altérés. Par ailleurs, les processus d'abstraction sont également l'objet d'une altération à un stade plus avancé de la maladie. On peut alors se demander si le déficit d'abstraction est dû en partie au déficit d'inhibition. L'hypothèse suivante a donc été posée: la difficulté à inhiber des schèmes de pensée automatiques perturbe les processus d'abstraction (et donc l'accès au concept et l'inférence de règles abstraites). Proposer des épreuves où l'inhibition et l'abstraction interviennent conjointement a permis d'étudier les liens éventuels entre ces deux mécanismes. L'analyse des résultats confirme l'hypothèse: le déficit d'inhibition contribue au déficit d'abstraction, dans DTA. Cette étude rappelle donc qu'il est important de ne pas négliger, dans la prise en charge de la DTA, les troubles de l'inhibition, sachant que ces troubles participent à d'autres déficits cognitifs impliqués dans les troubles de la communication.
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