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Ce bref document vise à examiner la manière dont la prostitution est traitée par le droit, en particulier le droit du travail. À cette fin, il examine le facteur de stigmatisation de la prostitution et la manière dont ces travailleurs sont considérés par une grande partie de la société comme des êtres humains inférieurs, dont la vie ne peut être pleurée lorsqu'elle est perdue. Cette réalité est encore perceptible dans le système judiciaire brésilien, où les décisions moralisatrices et condamnatoires à l'encontre des prostituées prévalent, ce qui a été démontré dans ce travail par une recherche…mehr

Produktbeschreibung
Ce bref document vise à examiner la manière dont la prostitution est traitée par le droit, en particulier le droit du travail. À cette fin, il examine le facteur de stigmatisation de la prostitution et la manière dont ces travailleurs sont considérés par une grande partie de la société comme des êtres humains inférieurs, dont la vie ne peut être pleurée lorsqu'elle est perdue. Cette réalité est encore perceptible dans le système judiciaire brésilien, où les décisions moralisatrices et condamnatoires à l'encontre des prostituées prévalent, ce qui a été démontré dans ce travail par une recherche jurisprudentielle approfondie basée sur l'analyse de 906 jugements de tous les TRT brésiliens. Les résultats ont montré que les travailleurs du sexe sont toujours traités par la loi brésilienne comme des êtres inférieurs, dégoûtants, criminels et même comme un critère d'insalubrité. La catégorie des sujets de droit est ainsi ségréguée, les prostituées étant considérées comme des étrangères et, par le biais de mécanismes de déshumanisation (corroborés par le pouvoir judiciaire), ces personnes se voient refuser tout droit.
Autorenporträt
João Felipe Zini est titulaire d'une maîtrise en droit de l'université fédérale de Minas Gerais et d'une licence en droit de la même institution. Depuis qu'il a obtenu son diplôme, il se consacre à l'étude des formes marginales de travail, en se concentrant sur les intersections avec le genre et la sexualité. Elle a participé à la création de Diverso, un programme d'extension de la Faculté de droit.